Des ingénieurs de l’Université de Monash ont développé des supers condensateurs au graphène à haute densité. Non seulement, ils présentent la même densité que les batteries plomb-acide mais ils peuvent aussi être produits de façon industrielle et rentable.

Le graphène est une feuille incroyablement légère composée exclusivement de carbone. Il possède une excellente conductivité électrique. C’est donc un matériau idéal pour la fabrication de supers condensateurs à haute densité.

Après 5000 cycles de charge/décharge le super condensateur en graphène conserve encore 90% de sa capacité tandis que les batteries plomb-acide ne sont plus utilisables après 400 à 800 recharges (500 à 1000 pour les batteries lithium-ion). Par rapport aux batteries, les supers condensateurs supportent mieux les températures très basses.

Pour fabriquer les supers condensateurs au graphène de façon rentable et industrielle, les ingénieurs ont mis au point un procédé de fabrication semblable à celui utilisé pour la fabrication du papier.

Vu qu’ils supportent un grand nombre de cycles de charges et de décharges, les supers condensateurs ont un grand intérêt pour le photovoltaïque. Tout comme les autres énergies renouvelables, le photovoltaïque produit de façon intermittente et a donc besoin de batteries pouvant supporter de nombreux cycles de charge/décharge pour stocker l’électricité.

Lorsqu’il atteindra une densité d’énergie suffisante, le super condensateur pourra alimenter les voitures électriques et il sera alors possible de faire le plein de sa voiture en 1 ou 2 minutes.