Des batteries que l’on peut tisser

Publié le 19/05/2014

Les super condensateurs (« cousins des batteries ») peuvent se recharger très rapidement et délivrer un afflux de puissance important. Mais ils se déchargent aussi très rapidement.

 

Des ingénieurs et des chercheurs d’universités de Singapour, de Chine et des Etats-Unis ont développé des super condensateurs à partir de nanotubes de carbone et de graphène. Leur forme ressemble à une fibre qui peut être tissée en continu jusqu’à une longueur de 50 m. Aller au-delà des 50 m ne semble pas problématique.

 

En plus d’être flexibles les nanocâbles conservent leurs propriétés électriques même quand ils sont soumis à des torsions. Ils affichent également une densité de stockage électrique de 6.3 microwatt heure par mm³ ; soit une densité bien supérieure à toutes celles connues jusqu’à présent dans ce domaine. Non seulement ils se chargent vite mais les super condensateurs possèdent aussi une haute densité énergétique ce qui signifie qu’ils ne se déchargent pas trop vite. Leur capacité de stockage croît de façon linéaire en fonction du nombre de fibres utilisées.

 

Les scientifiques tentent désormais de réduire les coûts de fabrication pour produire ces nouveaux super condensateurs en masse. Les usages peuvent être très variés : la fibre pourrait trouver sa place dans des batteries, des cellules photovoltaïques ou encore des capteurs flexibles pour les systèmes wearable optoélectroniques (ex : les vêtements pourraient alimenter des écrans ou des puces servant à se connecter à Internet)

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