Des chercheurs de l’Université du Delaware (USA) ont constaté que la disposition des turbines dans un parc éolien offshore pouvait améliorer les performances du parc.

Pour parvenir à de telles conclusions, les chercheurs ont comparé l’agencement d’un parc actuel situé en Suède avec 6 autres configurations différentes. Tantôt, ils ont modifié l’espacement entre les éoliennes, tantôt ils ont décalé l’alignement des rangées. Grâce à des simulations sur ordinateur, les chercheurs ont pu analyser comment les mouvements d’air engendrés lorsque les pales des éoliennes tournent, pouvaient avoir un impact sur les turbines voisines. En jouant à la fois sur l’espacement des éoliennes et en décalant les lignes, il est possible de réduire les pertes causées par les turbulences et la performance globale du site serait améliorée de 33%.

Toutefois, la plupart des endroits possèdent plusieurs directions de vents dominants et la configuration optimale d’un site pour une saison peut ne pas l’être dans une autre saison quand le vent dominant change de direction et d’intensité.

Christina Archer et Mark Jacobson de l’Université de Stanford ont constaté que dans la plupart des régions où les parcs éoliens pouvaient être implantés (que ce soit sur terre ou en mer) le rendement était plus important entre décembre et février. Même en tenant compte de la variabilité saisonnière, les chercheurs ont démontré que les éoliennes pouvaient répondre à la moitié de la demande énergétique de l’avenir de la planète avec un impact minimal sur l’environnement.