Les batteries du futur pourraient s’auto-régénérer

Publié le 04/12/2013

Nous sommes tous à la recherche de batteries toujours plus puissantes et qui durent plus longtemps. Mais, à l’heure actuelle, plus nous utilisons nos batteries, moins elles sont capables d’emmagasiner de l’énergie. EN effet, les batteries Lithium-ion que nous connaissons actuellement sont constituées de 2 électrodes (anode et cathode) plongées dans des solutions bien particulières. Au fur et à mesure que nous les utilisons, elles effectuent des cycles de charge/décharge et l’anode devient de moins en moins capable de retenir les électrons et donc d’emmagasiner l’énergie.

 

On savait déjà qu’en intégrant du silicium dans la cathode il était possible d’augmenter la quantité d’électrons et donc les performances de la batterie. Cependant, lors du processus de charge, le silicium a tendance à prendre du volume (jusqu’à 300%) et inversement lors du processus de décharge. Cette succession de charges/décharges abîme le silicium qui finit par craquer et devenir inutile.

 

Les chercheurs sont parvenus à empêcher ce craquement en partant du principe que lorsqu’on se coupe, notre corps finit bien par refermer la brèche. Ils ont alors enveloppé les électrodes d’un polymère étonnant. Les polymères utilisés ont tendance à avoir des liaisons plus faibles et donc à se briser facilement. Mais, une fois la brèche créée, les 2 côtés vont s’attirer mutuellement et la forme de base sera recréée.

 

Résultat : des électrodes qui durent 10 fois plus longtemps que les actuelles et se réparent en quelques heures seulement. Actuellement, les chercheurs ont réussi à achever un cycle de 100 charges/décharges sans aucune perte de performances. Même si ce résultat est encore fort éloigné des standards d’utilisation (500 charges/décharges pour un téléphone portable), nous pouvons espérer avoir des batteries auto-régénérantes d’ici quelques années pour un prix raisonnable.

 

COMMENTAIRES

Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire